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The diversity of the ocean... There's nothing more beautiful
B u t  m o s t  p e o p l e   c a n ’ t  s e e  t h e  c o n n e c t i o n  b e t w e e n  t h e i r  o w n  l i v e s  a n d  t h e  o c e a n s

Une nouvelle étude américaine démontre que plus les animaux marins sont grands, plus vite ils disparaissent, à cause de la pêche et de la consommation de ces espèces. Jamais la planète n’a perdu ses espèces animales aussi vite depuis la dernière extinction de masse, celle des dinosaures il y a 66 millions d’années. Alors que le taux d’extinction actuel serait de 100 à 1 000 fois supérieur au taux moyen naturel, un nouveau rapport de l’université de Stanford démontre que, dans l’océan, l’homme reste le principal responsable de ces disparitions. Selon les chercheurs, c’est la première fois de l’histoire de la Terre que ce phénomène est observé. Durant les cinq précédentes extinctions, les disparitions n’étaient pas sélectives. << Si cette extinction était uniquement liée au changement climatique, on aurait observé le phénomène de sélection dans le passé, quand les températures étaient bien plus élevées qu’aujourd’hui, ce qui n’est pas le cas, explique Noel Heim. La seule raison possible à cette sélection reste donc l’exploitation du système marin par l’homme et la surpêche. >> En effet, les animaux ciblés par la pêche sont en général des espèces à fort potentiel nutritif et donc généralement les animaux les plus gros. Le rapport effort/biomasse est ainsi plus élevé. Les gros animaux comme le grand requin blanc, la baleine bleue, le thon rouge ou encore le bénitier géant – un mollusque comestible pouvant mesurer jusqu’à 1,5 mètre – sont donc plus fréquemment prélevés, de manière souvent illégale et abusive. Aujourd’hui, les prédictions estiment que 24 % à 40 % des vertébrés marins vont disparaître durant l’extinction de masse qui est en train de se produire. Les animaux de grande taille sont indispensables aux écosystèmes. Comme les requins, ils sont généralement au sommet de la chaîne alimentaire et leur importance pour le cycle des nutriments et le transfert des éléments nutritifs entre les différents milieux est capitale. << Leur disparition entraînerait donc un déséquilibre du milieu dans son ensemble >>, déplore le paléobiologiste. Pour Nicolas Mouquet, écologue et chercheur CNRS au Centre pour la biodiversité marine, l’exploitation et la conservation, il y a urgence. << On ne voit pas ce qu’il y a sous la mer mais les dégâts sont sans précédent et nettement plus importants que ce qu’on peut constater sur les écosystèmes terrestres. >> Selon lui, l’exploitation du milieu marin équivaut à une « déforestation quasiment multipliée par cent ». En effet, la vitesse de destruction du milieu marin s’effectue à une vitesse bien supérieure, car l’intensité de l’exploitation est également supérieure. << Quand des chalutiers arrivent sur les côtes et lancent leurs filets, la destruction du milieu est quasi instantanée. >> C'est pourquoi de grandes campagnes de sensibilisation vont être menées, en espérant éveiller le plus de consciences possibles. Et la votre ?

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